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3.3. La branche des vignerons qui transmet le nom en France

Ma branche vient aussi de l’un des Freysselinard du XVIIe siècle, peut-être le frère du Louis qui a donné la branche argentine. Ce Louis (1675) semble, si l’on veut que les dates correspondent, avoir eu deux enfants 

· Jean, dont nous descendrions et dont le surnom était Mery ( [11] )

· Anne (1710-1765), mariée à Jean Fayral, maréchal-ferrant ; ils ont un enfant, François, né en 1744, qui se marie avec Elisabeth Vialle.

 

Ce Jean a eu six enfants :

· Marie, née en 1744, et mariée à François Géry ; ils ont une fille Louise, née en 1784

· Jean, vigneron, notre ancêtre, époux de Pétronille Vignard

· Louis, fils probable (né en 1745)

· François, né en 1745, époux de Marguerite Vignard ; ils ont comme enfants Marguerite (décédée en 1792) et qui épouse Etienne Reynier (un enfant, Guillaume, mort en 1792) et Suzanne (née en 1768), qui épouse Jean Maury (né en 1764) ; deux frères, Jean et François, ont donc peut-être épousé deux sœurs Vignard...

· Suzanne, épouse de Jean Palin ; ils ont comme fils Jean Palin qui épouse en 1792 Marie Treuil

· Jean, colporteur à Brive (1766-1806)

 

Ce Jean (vers 1740-1794) épouse en 1760 Pétronille Vignard (famille à laquelle nous sommes donc apparentés sur plusieurs générations, mais le nom est courant dans le village), a neuf enfants :

· Barthélémy (1765), sans doute décédé en bas âge

· Jean (1770-1825), dont nous descendons et qui est mentionné comme le fils aîné en 1791

· Jean ; il a 25 ans au mariage de son frère Jean

· Jean (3 avril 1775), tisserand, qui épouse Marie Plantade en 1806, née à Saint-Cyprien en 1785

· François (7 avril 1775-1806), qui épouse Marguerite Guilhommo, décédée à Saint-Robert en 1804, et a un enfant, Jean, né en 1803 => nous avons donc deux enfants qui seraient nés des mêmes parents à quatre jours d’intervalle ; s’agit-il de jumeaux dont l’une des dates de naissance serait erronée ?

· Jean qui épouse Jeanne Eymeri, et a un enfant, Jean, décédé en 1798

· François, qui épouse Marie Dutreix, et a un enfant, Jean, décédé en 1805

· Etienne (1780), qui épouse Pétronille Chatard (la branche "argentine" des Freysselinard s'était déjà unie un siècle plus tôt avec les Chatard qui portaient le surnom de Marmotte)

· Marie (1785)

· Pétronille (1787-1796)

 

Ce Jean épouse Jeanne Blanchard en 1797 et ont huit enfants :

· Léonard (1797-1798), mort à 15 jours

· Anne (1800-1800), morte à 9 mois

· Jean (1801-1853), cultivateur

· Jean (1804-1804)

· François (1806-1857), cultivateur, dont je descends

· Jean (1808)

· Jean (1811) qui épouse Antoinette Vignard (encore cette famille !) ; ils ont une fille morte à 9 ans (1843-1852)

· Léonard (1814). D’après les informations données par les Beyssac, Léonard a épousé Millette Leyssene et ils ont eu une fille, Cécile Freysselinard (née vers 1844 ?), qui a épousé Pierre Fantou ; ce couple a eu une Sidonie (née vers 1870 ?) qui a épousé un Boule et ensemble ont eu une Jeanne (née vers 1895 ?) qui a épousé un Bosvieux, instituteur, et ils ont eu une fille et un garçon (nés vers 1920 ?).

 

Ce François, cultivateur à Lubersac, au nord de Vars, épouse en 1828, à Vars, Marie Lachaud, du hameau de Vars dit Chantegrelle (1808-1850). Ils ont quatre enfants :

· Marie (1832-1883), cultivatrice, épouse Thomas Brassard en 1869, cultivateur, né en 1834

· Jean (1835-1903), mon ancêtre

· Marie (1840)

· Jeanne (1842-1928), cultivatrice, décédée à 80 ans au Puy (Auvergne) qui a, avec Pierre Boche (1833-1910), une fille Lucie (1866-1964), qui épouse François Beyssac (1863-1938) (branche qui donne les Vaudel). Les Boche sont enterrés à Vars, en entrant, tombe simple sur la droite. Les Beyssac sont deux enfants, Jeanne (1887-1925) et Alfred (1889-1964). Alfred épouse Félicie Lachaud (1896-1995); ils ont deux enfants, Lucette, née en 1927, et Roger, né en 1920, qui épouse Janine (1919-2001). Ils ont cinq enfants, Marie-Françoise (1947), Jacqueline (1950), Brigitte (1952) épouse Jean Vaudel (que j'ai connue grâce à Internet), Jean-François (1956) et Christine (1962).

François Beyssac............................................................ Jeanne Boche ......................................Lucie Boche

Jeanne Anna Freysselinard, épouse Boche, était garde-barrière. Son mari était poseur de voies, c’est-à-dire qu’il posait et entretenait les traverses de chemins de fer. Ils ont été en poste à Couëron (44) puis à Fréteval (41) et enfin à Lubersac (Maslevy, nom du lieu-dit, sur la route de Pompadour). Le mari de Lucie Boche était lui aussi poseur de voies à la Compagnie d’Orléans et Lucie Boche était chef de gare. Ils ont été en poste à Varetz (en Corrèze, à 7 kms au nord de Brive), en Dordogne (au Bugue, à l’ouest de Sarlat, puis à Salignac, 19 kms au nord-est de Sarlat) et à Grange-Laffite, près de Villeneuve-sur-Lot (47).

Ce Jean, né en 1846, épouse en 1864 à Coussac-Bonneval, Valérie (dite Louise) Valade, née en 1844 à Coussac ; c’est la fille d’Yrieix Valade, menuisier. Les témoins étaient Claude Valade, 63 ans, menuisier, Jean Texier, 49 ans, cordonnier, Pierre Bertrand, 47 ans, marchand, Léonard Mercier, 22 ans, tisserand.

C’est lui qui est maire de Coussac au début du siècle (en 1902 notamment et jusqu'à sa mort) et dont j’ai parlé plus haut. Coussac garde encore le caveau des Freysselinard où est enterré Marcel Freysselinard, frère de mon grand-père Jean et grand-père de Michel Winthrop. Ils habitent d’abord à Vars comme le montre la naissance d’Yrieix mais s’installent vite à Coussac, commune de l’épouse, où meurt en 1872 Yrieix.

Jean et Valérie ont quatre enfants, dont deux arrivent à l’âge adulte :

· Léonard (1865), dit Léon, mon arrière-grand-père

· Yrieix (1867-1872), mort à 5 ans

· Sidonie (1870-1965), née et décédée à Coussac, dite Tante Sidonie ; son mari Régis Paliès (1857-1930), né à Saint-Affrique dans l’Aveyron, épousé en 1896, est commis principal des contributions indirectes. Ils n’ont pas d’enfant. Ils étaient obsédés par… l’heure et très ponctuels !

Sidonie et Régis Paliès

Régis Paliès qui, malgré les apparences, n'avait jamais chassé

Assises, de gauche à droite, Angèle Buffière, ép. Léon Freysselinard, mon arrière-grand-mère, Louise Valade, ép. Jean Freysselinard, mon arrière-arrière-grand-mère, Sidonie Freysselinard, ép. Paliès
Debout, de gauche à droite, Régis Paliès, Henriette Dublin, cuisinière de génie, qui aimait beaucoup Marcel Freysselinard, Léon Freysselinard, Félicie-Marie Lachaud (amie de Marcel Freysselinard)

Sidonie Paliès en deuil

La tante Sidonie avec Alfred et Félicie Beyssac, leur fille Lucette sans descendance. Alfred était le fils de François Beyssac. Félicie était née Lachaud, nom très limousin aussi, que l'on retrouve ailleurs dans la généalogie.

La tante Sidonie Freysselinard épouse Paliès, avec Annie, Pierre et Hélène Freysselinard, devant sa maison de Coussac-Bonneval (côté jardin). Sidonie était mariée mais n'eut pas d'enfants. Mes parents avaient couché là deux fois, notamment pour le mariage d'Henri Buffière. La maison a été reprise ensuite par Marcel Freysselinard puis vendue.

La maison de Sidonie au début du siècle et en 2006

· Anne-Adeline (1878-1889), née et décédée à 11 ans à Coussac. Les témoins sont un menuisier et un maître d’hôtel. Lors du décès de sa sœur, Léon, mon arrière-grand-père, a 24 ans.

Léon Freysselinard (1865-1945), fils de marchands de vin, épouse en 1892 à Objat, alors qu’il est déjà médecin-pharmacien (professions qui pouvaient être réunies à l’époque), Angèle Buffière (Marie Henriette à l’état civil), fille de marchands de vin, née en 1872. Les Buffière vendaient bien leur vin par un ami qui avait lancé le restaurant Maxim's, devenu très célèbre. Sa pharmacie fut installée d’abord à Saint-Léonard de Noblat, rue Gay-Lussac (Haute-Vienne) puis à Paris, 123, rue du Faubourg du Temple, près de la place de la République. Ils avaient une vie très dure, gagnèrent beaucoup d’argent à Paris et étaient venus à Paris pour que leurs enfants fassent de bonnes études, au lycée Chaptal, avec une forte volonté de réussir. Ancien interne de l’hôpital général de Limoges et lauréat de l’école de médecine et de pharmacie de Limoges, Léon soutint sa thèse de médecine en 1902 sur "la tête limousine" (elle se trouve à la Bibliothèque nationale).

Léon et Angèle Freysselinard

Ils ont trois enfants dont deux survivent :

· Eugénie (1894-1895), morte à 9 mois de la coqueluche, et enterré dans le cimetière des Buffière à Objat sous le prénom de Marcelle

· Marcel (1896-1986), le grand-père de Michel Winthrop, qui porte le nom de sa sœur aînée

Marcel Freysselinard

Marcel dans la Truyère à côté de Saint-Chély d'Apchet

· Jean, mon grand-père (1898-1988)

 

Marcel Freysselinard entra à l’école militaire de Saint-Cyr (il y était entré un an avant le bac par permission spéciale). Il ne put terminer la dernière année d’études car il partit au front comme engagé volontaire. A 18 ans et demi, il fut décoré de la Croix de guerre et de la Légion d’honneur pour des faits d’arme exceptionnels. Il fut d’ailleurs le plus jeune décoré de la Légion d’honneur de France. Outre la chance inouïe qu’il eut de passer à travers les balles ennemies, il fit une guerre héroïque qui lui donna une aura durant toute sa vie, notamment en Limousin. Il connut en 1917, alors en occupation en Allemagne, celle qui devint son épouse Rose Kaminsky (1896-1986), qui était Russe, ce qui fut la raison de sa démission contrainte de l’armée malgré les promesses du ministère de la guerre de lui offrir un jour le « Bâton » de maréchal s’il rompait ses relations avec une étrangère… Russe et juive, à l’origine de son départ de l’armée, il n’en fallut par plus à ses parents pour lui couper les vivres ! Ainsi, Marcel commença des études de médecine à 26 ans, qu’il paya lui-même en travaillant jours et nuits comme visiteur médical. Il fit une carrière médicale brillante, installé comme généraliste à Brunoy. Sa devise resta, sa vie durant, celle de Saint Cyr : Servir.

Marcel et Michel bébé

Rose

Il décède le 14 juillet 1986 dans sa maison de Brunoy, dix jours après sa femme Rose. Je les avais rencontrés pour la première et la dernière fois avec Michel et sa mère Jacqueline quelques mois auparavant. Ils me firent une forte impression. Les deux frères, Marcel et Jean, et leurs familles, furent brouillés pendant plusieurs dizaines d’années pour d’obscures raisons privées. Ils se retrouvèrent les dernières années avec l’affectueuse tendresse qu’ils ont toujours éprouvée l’un pour l’autre. Son petit-fils Michel a rapproché les familles qui s’entendent aujourd’hui merveilleusement.

Jacqueline enfant

Son fils, Paul (1930-1982), lauréat de la faculté de médecine de Paris, fut médecin stomatologiste, et épousa Claudine Beaugeard. Leur fille unique, Sylvie, mourut à Evry à l’âge de 23 ans, en 1986.

Paul et Claudine

Sa fille, Jacqueline (1924-1992), épousa Robert Winthrop, fils d’un très grand chanteur de variétés anglais, Bud Flanagan (1896-1968). Ils eurent un fils, Michel Winthrop, avec qui je suis très lié aujourd’hui. Michel et Laurence Winthrop née Bertrand (1941) ont un fils, Pierre, né en 1979, grand amateur de tennis et architecte. Michel a été successivement professeur d’économie à l’université (il a écrit un Que sais-je ? sur le marché commun), journaliste économique et agricole, violoniste professionnel et il écrit maintenant des livres de pêche et de cuisine, en même temps qu’il exerce le métier de guide de pêche. Il a appris la passion du violon et la pêche de son grand-père Marcel. Sa femme Laurence est journaliste.

En el campo, con Hélène, Françoise Lataste (una amiga), un amigo, Annie, Marcel

Jean Freysselinard (1898-1988) est mon grand-père. Fils de médecin et petit-fils d’un vigneron, deux de ses arrière-grands-parents étaient agriculteurs (François Freysselinard) et menuisier (Yrieix Valade). Après la guerre de 14-18, il fait partie des personnes autorisées à présenter le concours de Polytechnique bien qu’ayant dépassé l’âge à cause de la guerre et il est reçu.

Jean et Marie Freysselinard

Jean part à Marseille à 25 ans où il est pendant quinze ans ingénieur à la Société des grands travaux de Marseille (1923-38) ; il se spécialise dans la construction des ports maritimes. Il part souvent en Afrique plusieurs mois. A 40 ans, on lui propose de prendre la direction de la SAMA (société anonyme des meules artificielles) à Vizille, où il reste 26 ans (1938-64). Puis il achète par paquets successifs des actions d’Achromine, à Jarrie, cliente de la SAMA. Il prend ensuite la direction de l’usine à 66 ans et il y reste quatre ans (1964-68).

Pendant la guerre, il héberge Albert Lebrun et, en secret, entre dans un groupe de FFI. A la Libération, le préfet le nomme président de la chambre de commerce et d’industrie, puis il est réélu à ce titre. Il était aussi président des VFD (voies ferrées du Dauphiné). Il allait une semaine sur deux dans l’Isère.

Une plaque sur l’école primaire, attenante au parc du château, près de l’entrée du celui-ci, rappelle les noms des membres du comité cantonal de libération parmi lesquels Jean Freysselinard, dit LAIRI. J’ai fait poser dans cette ville une plaque en 2003 en l’honneur d’Albert Lebrun et de Jean Freysselinard.

Pendant la guerre, les Allemands ont un jour réuni tous les hommes de Vizille dans le parc du château, face au grand escalier, et les ont fait passer un à un devant une mitrailleuse. Un mouchard devait se trouver caché derrière celle-ci, et certains des hommes, désignés, étaient mitraillés. Mon grand-père, Jean Freysselinard, a eu très peur d’être dénoncé ce jour-là et avait imaginé qu’il pourrait, pour échapper à la mitraille, plonger dans le ruisseau et s’enfuir par l’une des galeries souterraines dont il connaissait l’existence. Ce jour correspond au 19 février 1944 mentionné sur une plaque à l’extérieur du château (même si cette plaque dit que l’action a eu lieu devant le mur et donc à l’extérieur).

Mais Jean Freysselinard ne fut jamais dénoncé, ni cette fois-ci ni plus tard, alors que de nombreux ouvriers de l’usine connaissaient certainement son action dans la résistance. Chaque fois que les Allemands se rendaient chez lui, il craignait toujours que ce soit pour venir l’arrêter.

Jean Freysselinard a sauvé tout un groupe de juifs en prenant la voiture pour aller les prévenir de ne pas prendre le tramway parce qu’à l’arrivée les attendaient les Allemands. Il est resté ensuite très ami avec l’une de ces personnes. Jean Freysselinard passait aussi des messages de la résistance quand il faisait les trajets entre Vizille et Paris.

Il décède à 90 ans sur l’île de Noirmoutier où il se reposait avec sa fille Hélène et son gendre Jean-Pierre Ducros, dans le moulin qu’il a légué depuis à mes parents. Il avait épousé en 1927 Marie Lebrun (1904-1984), fille d’un homme politique, à l’époque ancien ministre, ancien député, vice-président du Sénat, qui deviendrait président de la République cinq ans après, en 1932.

A l'Elysée, de gauche à droite: Jean Lebrun, Léon Freysselinard, Albert Lebrun, Marie Lebrun épouse Jean Freysselinard, Bernadette Marin épouse Jean Lebrun, Marguerite Nivoit épouse Albert Lebrun, Jean Freysselinard, Angèle Buffière épouse Léon Freysselinard et les enfants, Annie Freysselinard épouse Claude Cordesse tenant Gérard Lebrun, Hélène Freysselinard épouse Jean-Pierre Ducros, Jean-Paul Lebrun, Pierre Freysselinard (père d'Eric)

Marguerite et ses petits-enfants, Annie, Hélène, Gérard, Jean-Paul, Pierre

Mon arrière-grand-père lorrain, Albert Lebrun, vint ainsi à Objat rencontrer nos cousins Buffière (qui descendent de Ludovic, frère d'Angèle Buffière) dans la maison près de l’église, détenue encore aujourd’hui par la famille Buffière (Françoise Terkemani, professeur d’anglais retraitée, y habite). Il était aussi revenu pendant la guerre et s’était fait raser par le barbier d’Objat qui en était, dit-on, très fier. Il avait aussi assisté à un spectacle de comédiens amateurs.

De l’autre côté de l’Atlantique, les Freysselinard découvrirent la « réussite » de leur parent Freysselinard en lisant la presse française où le nom apparaissait fréquemment aux côtés de celui de Lebrun (on parlait de la « famille présidentielle »). Il en fut de même de nos autres cousins Freysselinard en France. Certains écrivirent à Jean Freysselinard qui, semble-t-il, ne répondit pas.

Notice du Who’s Who 1971-72 de Jean Freysselinard

(5 mars 1898, Saint-Léonard-de-Noblat, marié le 29 octobre 1927)

Lycée Louis-le-Grand, Ecole Polytechnique

Ingénieur à la Société des grands travaux de Marseille (1923-38)

Président (1938-63), puis président d’honneur de la Société anonyme des meules artificielles (SAMA)

Président (1944-69), puis président honoraire de la Régie départementale des voies ferrées du Dauphiné (25 ans)

Président (1956-68), puis président honoraire de Syndicat national des fabricants de produits abrasifs

Président (1964-68), puis président honoraire de la Société Achromine

Président (1944-57), puis président honoraire de la chambre de commerce et d’industrie de Grenoble et de la région économique Alpes

Président de l’Association des industriels de France (depuis 1967)

Officier de la Légion d’honneur, Croix de guerre 14-18, Médaille de la Résistance, Commandeur du Mérite commercial, du Nichan-Iftikhar, Chevalier du Dragon d’Annam, de l’Etoile du Bénin, Officier de l’ordre du Mérite de la République italienne

Rotary-club de Grenoble, Automobile-club de France

Jean et Marie Freysselinard eurent trois enfants :

· Annie (1928), mariée à Claude Cordesse, ingénieur polytechnicien, a cinq enfants :

· Christine (1950), mariée à Jean-Pierre Chevallier, ingénieur polytechnicien ; ils ont trois enfants : Cécile (mariée à Lionel Cuir ; trois filles, Camille, née en 1999, Héloïse, née en 2001, Anne-Flore, née en 2004), François (1976) mariée à Cécile Philipon (deux enfants Paul, né en 2002, et Louise, née en 2006), Henri (1980)

· Isabelle, mariée à Gary Srour ; quatre enfants : Coralie (1971) mariée à Olrick Lefebvre (un fils, Lydéric, né en 2000), Isadora (1975) mariée à David Leroux (1975) en 2002 (deux enfants, Marie et Romain, nés en 2003 et 2005), Enguerran (1979), Vianney (1981), marié à Aurélie, un enfant, Joachim, né en 2015

· Xavier, ingénieur, marié à Elisabeth Pichot ; ils ont cinq enfants : Benoît (1988) marié à Océane Le Tarnec avec un fils Alban (2014), Anne (1990), Marion (1991), Pierre (1994), Pauline (1997)

· Gilles, ingénieur, marié à Béatrice Herlicq ; ils ont trois enfants : Maïlys (1983) ép. Flavien Mourey (un fils, Tevan), Damien (1985) ép. Audrey (deux filles, Tamara et Lizzie), Florent (1988), ép. Jennifer.

· Stéphane (1966), directeur financier, marié à Eléonore Dyer ; ils ont quatre enfants : William (1993), Ophélie (1995), Aurélien (1997) et Maxence (2001)

· Pierre, marié à Christiane Maincent, a trois enfants :

· Eric, marié à Bénédicte (quatre enfants : Jean, Isabelle; Philippe, Marc)

· Blandine, mariée à Pascal Hayet (quatre enfants : Christophe, Céline, Héloïse, Alice)

. Claire, mariée à Christophe Raoult (trois enfants, Stéphanie, Estelle, Julie)

 

· Hélène (1932-2015), mariée à Jean-Pierre Ducros, ingénieur polytechnicien, a quatre enfants :

· Olivier (1961), médecin urgentiste, marié à Fabienne Potier ; ils ont trois enfants, Laurent (1992), Ludovic (1995) et Lucas (2002)

. Marie-Laure (1964), médecin du travail, divorcée de Xavier Bodinaud, professeur de philosophie ; ils ont trois enfants, Jérôme (1994), Thomas (1997) et Blandine (2002)

. Valérie (1967), ingénieur agronome, mariée à Guy Chollet, ingénieur agronome ; ils ont quatre enfants, Pierre (1998), Caroline (2000), Théo (2002) et Nathan (2005)

. Jean-Christophe (1969), cadre commercial, marié à Valérie Bonnet, cadre ANPE ; ils ont une fille, Rebecca (1998)

Au XXe siècle, 55 Freysselinard sont nés, dont 19 en France :

Adine Marie Mohler (1919)

Annie Cordesse (1928)

Blandine Hayet (1964)

Catherine Freysselinard (1951)

Claire Raoult (1968)

Eric (1961)

Hélène Ducros (1933)

Jean (1987)

Isabelle (1989)

Philippe (1991)

Marc (1992)

Louis (1906-70)

Louise (1909)

Marie (1902-1902)

Marie (1903-1977)

Pierre (1931)

Pierre (1922-1970)

Sylvie (1965-1990)

Victorine (1905-1979)

Ma branche est très différente des autres qui ont donné de multiples branches, quoiqu’éteintes aujourd’hui à l’exception de l’Argentine. Elle a donné relativement peu d’enfants dans les premières générations et à chaque fois seule une lignée s’est poursuivie. Elle semble assez isolée des autres branches d’autant que la branche principale a quitté Vars au XIXe siècle pour Lubersac, Objat, Coussac, Saint-Léonard-de-Noblat, puis Paris dans une espèce de montée vers le nord.

Eric   FREYSSELINARD,

version de 2009


[11] Document de la paroisse communiquée par une habitante de Vars, Jacqueline (date document ?) : « Jean freysselinas dit Mery du Bourg taxé art. 3 taille 3 sols. » On trouve sur la même liste Louis F. et Gabriel F. François Freysselinard, mon ancêtre, né en 1806, se surnommait aussi Meri, ce qui apporte une autre validation à son ascendance.

Lui ai attribué d’office comme père Jean F., père de Marie F. née en 1744, car les dates correspondent bien ainsi que le prénom, identique. En plus, le fils de Jean avait une tante Marie F. à son baptême.

Sans doute le même qu’un Jean F. de Vars, oncle de l’épouse Marguerite Vialle, 27 ans, veuve de Jean Voubine, qui épouse Pierre Lagagie, 40 ans, veuf de Marie Escartie, à son mariage en 1795. Vigneron en 1685.

Sans doute aussi le même que Jean F., parrain de Jeanne Vialle (même nom que ci-dessus), en 1773.

Sans doute le même qu’un Jean F., vigneron vers 1630, fils d’un Jean.

Peut-être le même que Jean F., parrain de Catherine Blondel, en 1785.

Est-ce le même qu’un Jean Freselinard, qui ne sait pas signer, âgé de 60 ans en 1793 (=> naissance en 1733), au décès de Marguerite Veynier (ou Reynier, belle-mère d’un autre Jean F.) ?